Construisons

TAKO KICHI BUGGY

Construisons : Un TAKO KICHI

Ingrédients :
o 3m de toile de spi.
o 2 fibres de verre ou de carbone de diam. 8 mm pour les vergues, L 2,06.
o 1 fibre de verre de diam. 10 mm pour la verticale, L. 2,73.
o des embouts fendus adaptés au diam. Des fibres de verre.
o 5,5 m de dacron, largeur 5 cm, pour les fourreaux.
o du dacron pour les renforts.
o 8 anneaux brisés.

Le Tako Kichi est un cerf-volant pour vent léger, très facile à construire et qui vole remarquablement bien par vent 1 à 2 beaufort. Il permet toutes les variations graphiques.

Réalisation :
Le Tako Kichi est réalisé sur la base de trois carrés de 1,00 m x 1,00 m et d’une tête de 40cm de H x 35 cm de large.
La largeur des 2 carrés contigus peut-être allongée sans pour autant modifier les autres dimensions.
Sur tous les bords verticaux, prévoir une réserve de spi de 2 cm pour les ourlets doubles. Réalisez la tête avec des ourlets avant de l’assembler au corps.
Une fois la toile achevée découpez dans du dacron de 5 cm plié en deux, 2 bandes de 53 cm de L et 2 autres de 85 cm.
Mettre le fourreau bas de 1,00 m de long découpé dans une autre bande de dacron plié en deux. Placez des renforts en tête et en pied du C.V. ainsi qu’aux croisement des baguettes.Coudre sur les renforts des bouts de ficelle qui serviront à lier les baguettes entres elles.
Le renfort du bas recevra un fourreau de 6 cm par 4 de large et une patte en V;
Chaque boucle de fils en extrémité des foureaux et les pattes en tête et en pied du CV recevront un anneau brisé.
La baguette verticale dépassera d’environ 3 cm en haut et de 30 cm en bas.

Bridage
Percez à l’aide d’une pointe chaude quatre trous dans le dacron des fourreaux (en b, c , f, g) pour le passage des brides. ( b-k et c-l = 1,85 m.) ( k-f et l-g = 1,95 m) (k-l-m = 3,25 m).
Le dièdre à donner pour les deux transversales hautes est d’environ 20 cm et de 10 cm pour la transversale basse.

Tako.gif (11918 octets)

Construisons : un buggy écono-confortable

Ingrédients :
o 1 siège de réunion lambda en polypropyléne;
o 1 vieux ski alpin en fibre de verre;
o 2 roues de cyclomoteur hors d'usage;
o 1 sacoche fourre-tout qui encombre vos placards;
o 1 mini-vélo pliant, droit venu de la déchetterie;
o un peu de ferraille pour compléter le châssis;
o parsemer de boulons et rondelles pour ajuster;

o napper de peinture glycéro pour décorer;
o la cerise sur le gâteau, un compteur de vitesse offert par une admiratrice lors de vos premiers essais.
N'hésitez pas à récupérer les éléments qui vous manquent auprés de votre entourage. Vous leur rendrez service en les débarrassant.

Prix de revient :
étant fouineur et bricoleur, ce char à C.V. ne me coûta que le prix de l'huile de coude.
Autant dire trois fois rien en arrondissant.

Essai :
Mi-septembre, j'ai testé le char avec un Kéops, par temps de Mistral (rafales à 90 km/h) le compteur a indiqué une vitesse maxi de 35 km/h. Sur l'herbe, l'engin s'est avéré maniable et confortable (dos douillet s'abstenir !). Le ski joue son rôle de suspension et à lame : les roues s'inclinent et collent au sol accidenté. De plus, le charriot est pratiquement irrenversable (j'ai opté pour un large débattement de 150) et toujours grâce au ski, le centre de gravité se trouve plus bas que l'axe des roues.
Inconvénients mineurs :
il craint la rouille, mais à ce prix, un petit bichonnage de temps en temps est la contre partie des émotions rendues.
Je tiens à remercier Gilles Tavernier du Club Zéphir de Montpellier pour m'avoir refilé la combine du ski. Gillou avait raison : "Tu verras petit, avec un ski la conduite est d'un confort ... une Rolls"
Bon voilà, dernière info, je compte fabriquer un biplace rigide et une option pour transformer un buggy en mini-char à voile. Vous pouvez m'envoyer les doc.

Cerf-volantissimement vôtre

     

 

Fabrice